Chute
Ce recueil est né d’une longue connivence entre Claire et sa petite-fille. Les deux écritures alternent, jouent de leurs différences et les polaroïds de Mélanie sont aussi des poèmes, comme une troisième voix en images.
Quant au titre, il est trompeur : à côté des verbes tomber et chanceler on trouve bondir, danser voler. Il faut « faire de la chute un pas de danse » écrit Fernando Pessoa.
En effet, juste avant la chute, pour quelques fractions de seconde, le corps semble au bord de l’envol. Il oscille. Parfois bascule. Parfois reste vertical : une main d’air le tient debout.
Descendre vers le haut. Une remontée vertigineuse vers l’origine du rêve : faire un livre à deux, faire un livre ensemble.
